Bank of America a récemment relevé son objectif de cours pour l’action Airbus à 270 euros, laissant entrevoir une potentielle hausse de plus de 35%. Cette prévision enthousiaste repose sur une analyse approfondie du carnet de commandes d’Airbus, ainsi que sur des tendances tarifaires prometteuses qui se dessinent dans le secteur aéronautique. Découvrons ensemble les facteurs qui soutiennent cette vision optimiste.
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Carnet de commandes : un indicateur clé
Le carnet de commandes d’Airbus est l’un des principaux indicateurs de la performance future de l’entreprise. Bank of America a minutieusement analysé ces données et a constaté que la dynamique reste encourageante. Les commandes sont en hausse, ce qui témoigne d’une demande soutenue pour les avions d’Airbus, en particulier dans le segment des monocouloirs et des gros-porteurs.
Lors d’une réunion avec les analystes, Airbus a présenté des perspectives engageantes pour les années à venir, avec des hausses de production planifiées. Cette stratégie devrait permettre à la société de générer une création de valeur significative, ce qui augmente le potentiel d’appréciation de l’action.
Hausses tarifaires et dynamique de prix
Bank of America a observé que les prix des aéronefs affichent une tendance à la hausse. Bien qu’Airbus ne publie plus de prix catalogue depuis 2019, les analyses récentes montrent une amélioration des tendances de prix, tant pour les monocouloirs comme l’A320 que pour les gros-porteurs comme l’A350.
Plus spécifiquement, la valeur de marché de l’A320 neo a évolué, passant de moins de 50 millions de dollars en 2021 à environ 55 millions de dollars actuellement. Cela reflète une demande accrue et une meilleure discipline tarifaire, ce qui est bon pour la rentabilité d’Airbus et, par conséquent, pour l’action.
Perspectives de rentabilité améliorées
Bank of America envisage aussi une amélioration considérable de la marge opérationnelle d’Airbus. Actuellement autour de 10% pour l’aviation commerciale, la marge devrait atteindre près de 15% d’ici 2029. Cette prévision est directement liée à l’augmentation des prix et à l’efficacité accrue des processus de production, qui contribueront à renforcer la rentabilité.
La demande « non assouvie » d’avions, qui a été exacerbée par les difficultés rencontrées par Airbus et Boeing depuis 2019, joue également un rôle crucial. Bank of America estime que cette demande pourrait varier entre 2.500 et 3.500 avions, ce qui laisserait suffisamment de marge pour que la société réalise des bénéfices significatifs dans les années à venir.
Support des analystes et perceptions du marché
La perception du marché a aussi évolué récemment, avec des banques comme UBS qui prennent position à l’achat sur l’action en raison des promesses de hausse de production et de progression tarifaire. Ils anticipent même que la cadence de production pourrait atteindre jusqu’à 85 avions par mois pour la famille A320 neo d’ici 2031.
Cette confiance croissante des analystes alimente l’idée que si Airbus maintient une discipline tarifaire efficace, l’action pourrait voir sa valeur monter en flèche. Les différentes perspectives positives dressées par plusieurs institutions financières sont un bon indicateur des performances à venir.
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