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Banque africaine de développement : découvrez les cinq candidats en lice pour la présidence

La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son 10ème président, un poste déterminant pour l’orientation économique future du continent. Avec le départ en fin de mandat de Dr Akinwumi Adesina, cinq candidats se sont manifestés pour prendre la relève. Cet article vous présente ces personnalités, ainsi que leurs atouts et faiblesses qui pourraient influencer le choix des pays membres de la BAD.

Présentation des cinq candidats en lice

Les candidats retenus pour succéder à Adesina sont : Swazi Tshabalala (Sud-Africaine), Amadou Hott (Sénégalais), Sidi Ould Tah (Mauritanien), Samuel Munzele Maimbo (Zambien) et Mahamat Abbas Tolli (Tchadien). Chacun d’eux a une vision unique et des expériences diversifiées qui les rendent aptes à diriger une institution aussi influente que la BAD.

Le dépôt des candidatures a été clos le 31 janvier, marquant ainsi le début d’une période électorale cruciale pour cette institution qui joue un rôle clé dans le développement économique de l’Afrique. Chaque candidat devra convaincre non seulement les responsables politiques, mais aussi la société civile des pays membres de la BAD de leur capacité à diriger.

Swazi Tshabalala : l’ambition sud-africaine

Swazi Tshabalala, actuelle vice-présidente pour les finances et la gestion des ressources à la BAD, pourrait faire figure de candidate favori. Avec une riche expérience dans le secteur bancaire et un engagement fort pour le développement durable, elle a déjà démontré sa capacité à gérer des projets complexes au sein de l’institution.

Cependant, son principal handicap pourrait être lié à sa nationalité, certains électeurs préférant soutenir un candidat d’un autre pays pour favoriser la représentation régionale. Son défi sera de s’assurer qu’elle possède également le soutien nécessaire d’autres pays africains pour garantir une victoire à cette élection.

Amadou Hott : l’excellence sénégalaise

Amadou Hott, actuel ministre de l’économie, du plan et de la coopération au Sénégal, a su se distinguer par ses compétences en matière de financement des infrastructures et de gestion des ressources. Sa connaissance des enjeux économiques en Afrique de l’Ouest et sa position au sein du gouvernement Sénégalais lui donnent une visibilité importante.

Toutefois, être perçu comme un « homme politique » pourrait jouer contre lui, surtout si les membres recherchent un changement par rapport aux leaders précédents. Hott devra prouver qu’il est capable d’apporter une véritable transformation à la BAD tout en conservant les bases solides déjà établies par ses prédécesseurs.

Sidi Ould Tah : une voix mauritanienne

Sidi Ould Tah, ancien ministre mauritanien des Affaires étrangères et président de la commission sur le développement durable, est reconnu pour ses efforts dans la négociation et la diplomatie. Sa nomination apporterait certainement une nouvelle perspective, surtout pour les pays du Sahel.

Malgré ses atouts, Ould Tah pourrait rencontrer des difficultés en ayant moins de visibilité dans la sphère bancaire internationale comparativement aux autres candidats. Cela pourrait s’avérer être un obstacle pour convaincre les électeurs des pays les plus influents au sein de la BAD.

Samuel Munzele Maimbo : l’analyste zambien

Samuel Munzele Maimbo est connu pour sa vaste expérience en matière de développement économique, notamment au sein de la Banque mondiale. Avec un doctorat en économie, il a une approche analytique qui pourrait apporter une perspective solide pour les réformes nécessaires à la BAD.

Son principal atout réside dans sa compréhension des défis économiques auxquels font face les États africains. Cependant, sa candidature pourrait être perçue comme trop académique et manquer de la dimension politique que d’autres candidats pourraient apporter à la présidence. Maimbo devra donc travailler sur son image pour gagner en popularité.

Mahamat Abbas Tolli : le visionnaire tchadien

Mahamat Abbas Tolli a un parcours impressionnant, occupant différents postes au sein du secteur public et privé au Tchad. Son expérience en tant que directeur général d’une banque de développement le positionne comme un candidat sérieux en matière de gestion financière.

Son défi majeur sera de conquérir un électorat plus large, car son installation en dehors des grands pôles économiques d’Afrique pourrait lui faire perdre certains soutiens. Il devra articuler une vision claire et inspirante pour rassembler le soutien nécessaire pour sa candidature.

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