Le Brésil continue de surprendre par ses performances économiques malgré un contexte international difficile. En effet, le taux de chômage au Brésil a enregistré un niveau historique de 5,4 % au cours du trimestre août-octobre 2025, marquant son plus bas niveau depuis 2012 selon l’institut de statistiques officiel IBGE. Cette amélioration significative intervient alors que le pays fait face à de fortes barrières douanières imposées par les États-Unis, telles qu’une surtaxe de 40 % sur plusieurs produits d’exportation brésiliens. Ce paradoxe souligne une dynamique interne robuste, mais masque également des défis structurels importants liés à l’emploi informel.
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Analyse du taux de chômage record au Brésil
Le recul du taux de chômage au Brésil s’inscrit dans une tendance continue de baisse observée ces dernières années, consolidant la reprise économique après des crises passées. Ce chiffre de 5,4 % est une amélioration notable comparé aux 6,2 % enregistrés lors de la même période en 2024. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle intervient dans un contexte extérieur compliqué, notamment en raison des surtaxes douanières américaines qui pénalisent certains secteurs clés de l’économie brésilienne.
Malgré ces bons résultats, une large part de la population active brésilienne est encore employée dans le secteur informel, représentant près de 38 % de la main-d’œuvre. Ce phénomène de « travail informel » traduit un besoin persistant en emplois stables et forme une problématique centrale que le gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva doit gérer pour assurer une croissance inclusive et durable.
L’impact des barrières douanières américaines sur l’économie brésilienne
Depuis août 2025, les entreprises brésiliennes ont dû faire face à une surtaxe douanière punitive appliquée par les États-Unis, fixée à 40 % sur plusieurs produits exportés, notamment dans l’agroalimentaire et l’industrie légère. Cette mesure a pour origine des différends politiques marqués entre Washington et certaines figures politiques brésiliennes, influant directement sur les échanges commerciaux bilatéraux.
Il est cependant important de souligner que certaines concessions ont été introduites après des négociations entre les présidents brésilien et américain, notamment la levée des droits de douane sur des produits essentiels comme la viande et le café, domaines dans lesquels le Brésil maintient sa position de leader mondial. Cette flexibilisation contribue à atténuer les effets négatifs sur la première économie d’Amérique Latine.
La baisse du taux de chômage est une tendance encourageante, mais elle ne doit pas faire oublier les inégalités persistantes et les défis sociaux associés. L’emploi informel élevé complique l’accès à des protections sociales et à des revenus stables pour une part importante des travailleurs brésiliens. La gestion de cette réalité est essentielle pour garantir une amélioration des conditions de vie et soutenir la cohésion sociale.
Dans un contexte plus large, cette situation est comparable à d’autres régions y compris en Afrique ou en Europe, où la jeunesse ou certains secteurs professionnels font face à la précarité de l’emploi. Le cas brésilien illustre ainsi l’importance de politiques publiques fortes pour accompagner l’insertion professionnelle et réguler le marché du travail. Pour approfondir les enjeux du chômage dans un contexte international, il peut être utile de consulter des analyses sur la jeunesse sud-africaine qui innove face au chômage ici ou les impacts des décisions politiques sur l’emploi local, comme en France à lire.
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