Le Budget 2026 a récemment fait l’objet d’un amendement visant à revaloriser les tranches d’imposition sur le revenu de 1,1%. Cette décision, soutenue par le groupe Droite Républicaine et approuvée par les députés de LFI, intervient dans un contexte où un gel des tranches était initialement prévu. Cet article examine les implications de cette revalorisation ainsi que d’autres mesures fiscales adoptées récemment.
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Contexte de l’amendement
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026), le gouvernement avait proposé un gel des tranches d’imposition. Cette mesure devait, selon l’ex-Premier ministre François Bayrou, maintenir un équilibre financier. Toutefois, une telle décision aurait eu pour conséquence d’intégrer environ 200 000 foyers fiscaux dans le système d’imposition, ce qui a suscité des préoccupations croissantes.
Face à cette situation, un amendement a été établi en commission des finances, stipulant une revalorisation de seulement 1% pour la première tranche. Néanmoins, en première lecture, cette revalorisation a été étendue à l’ensemble du barème, permettant ainsi une mise à jour conséquente de chaque tranche.
Détails du barème d’imposition revalorisé
La revalorisation des tranches d’imposition de 1,1% s’applique aux différents taux en vigueur pour l’année 2025. Ainsi, les taux effectifs seront les suivants :
- 0 % : Revenus de 0 à 11 624 €
- 11 % : Revenus de 11 625 € à 29 638 €
- 30 % : Revenus de 29 639 € à 84 745 €
- 41 % : Revenus de 84 746 € à 182 278 €
- 45 % : Revenus supérieurs à 182 278 €
Les tranches du barème de taux neutre du prélèvement à la source bénéficieront également de cette revalorisation. Les auteurs de l’amendement soulignent que le non-ajustement des tranches d’imposition équivaudrait à une augmentation d’impôt déguisée, menaçant ainsi le pouvoir d’achat des contribuables face à l’inflation.
Autres mesures fiscales adoptées
Outre la revalorisation des tranches d’imposition, plusieurs autres mesures fiscales ont été adoptées au cours de la même période. Parmi celles-ci, la réduction du plafond du crédit d’impôt pour services à la personne, qui passera de 12 000 € à 10 000 €, et la transformation de la réduction d’impôt de 25% pour frais de séjour en EHPAD en un crédit d’impôt.
Aussi, une exonération complète d’impôt sur le revenu des heures supplémentaires a été mise en place, supprimant la limite de 7 500 € par an. De plus, la pension alimentaire reçue par un parent sera exonérée d’impôt dans la limite de 4 000 € par enfant et 12 000 € par an. Ces changements pourraient avoir un impact significatif sur la déclaration fiscale des contribuables.
Perspectives et débats futurs
Dans le cadre de ces discussions, un amendement sur l’instauration de la Taxe Zucman proposé par des députés socialistes devrait être examiné prochainement. Ce débat est d’autant plus pertinent dans un contexte économique où la question de l’imposition des plus riches est au centre des préoccupations politiques. Les implications de ces mesures fiscales pour l’avenir des finances publiques et le pouvoir d’achat des citoyens restent à suivre de près.
Pour de plus amples informations sur les sujets liés à l’impôt et à la fiscalité, veuillez consulter les articles suivants : Le retour de l’ISF, Taxe sur les cigarettes, et Imposition de Donald Trump.

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