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Dites adieu à la taxe Windows : l’association Halte à l’obsolescence programmée encourage le passage aux logiciels libres pour reprendre le contrôle

L’association Halte à l’obsolescence programmée (Hop) milite activement contre la dépendance aux solutions logicielles propriétaires, notamment celles de Microsoft. Suite au report d’un an de la fin du support de Windows 10, elle profite de cette avancée pour promouvoir les logiciels libres comme véritable alternative, permettant aux utilisateurs de s’affranchir de la « taxe Windows » et de reprendre le contrôle sur leurs appareils informatiques.

Un sursis pour Windows 10 grâce à une mobilisation citoyenne sans précédent

La date prévue de fin de support de Windows 10, initialement fixée à octobre 2025, a été repoussée d’un an. Ce décalage est le résultat d’une mobilisation populaire importante, engagée par l’association Hop et relayée par une pétition qui a collecté plus de 500 000 signatures. Cette période supplémentaire permettra à nombre d’utilisateurs de continuer à bénéficier des mises à jour de sécurité essentielles pour maintenir la sûreté de leurs systèmes.

Mais cette décision n’est qu’une étape temporaire dans un combat plus large. En effet, l’association précise que ce report ne doit pas masquer la nécessité de rompre progressivement avec la dépendance à Microsoft, qui stimule l’obsolescence programmée et alourdit les coûts informatiques pour les particuliers comme pour les administrations.

Logiciels libres : une solution crédible pour réduire la dépendance et les coûts

Face aux coûts engendrés par les licences Windows et les suites logicielles associées, Hop promeut des alternatives libres et gratuites telles que Linux, LibreOffice ou Firefox. Ces logiciels offrent des fonctionnalités comparables à celles des solutions propriétaires tout en offrant une plus grande transparence, une meilleure sécurité, et surtout, une indépendance vis-à-vis des géants américains de la tech.

Si Linux, système d’exploitation libre, demeure encore un défi pour certains usages spécifiques, notamment en matière de jeux vidéo, la tendance s’améliore rapidement grâce à des initiatives comme celles de Valve. De plus, plusieurs administrations françaises ont déjà amorcé cette transition. Par exemple, la Direction Générale des Finances Publiques a renouvelé en 2024 un marché interministériel dédié au support des logiciels libres, couvrant un large spectre ministériel et visant à limiter la dépendance vis-à-vis des éditeurs de logiciels privés.

Vers une meilleure information et des pratiques transparentes pour les utilisateurs

Parmi les propositions clés de Hop figure la demande d’une meilleure transparence des éditeurs sur les possibilités offertes par le logiciel libre. L’association milite pour que les fabricants d’ordinateurs permettent aux consommateurs d’acheter des machines sans système d’exploitation imposé et que les coûts des licences logicielles soient clairement affichés. Cette révélation des “coûts cachés” vise à sensibiliser le public au véritable prix de la “taxe Windows”.

De plus, Hop souhaite que les pouvoirs publics instaurent une obligation d’information pour que les utilisateurs soient alertés sur les solutions open source disponibles. L’objectif est de démocratiser ces alternatives libres et d’accompagner la population vers une informatique plus durable, indépendante et respectueuse de leurs droits et budgets.

Un appel à la souveraineté numérique par le passage au logiciel libre

Au-delà des simples économies financières, le combat de Hop s’inscrit dans une lutte pour la souveraineté numérique. Le recours massif aux logiciels privés étrangers impose un contrôle indirect des outils informatiques par des acteurs externes, ce qui soulève des enjeux stratégiques importants pour les administrations et les citoyens.

En adoptant des solutions libres et en facilitant leur déploiement, la France pourrait renforcer son autonomie numérique tout en favorisant un usage informatique éthique, sécurisé et respectueux de l’environnement, en limitant le renouvellement forcé des équipements dû à l’obsolescence programmée liée aux mises à jour des logiciels propriétaires.

Cette dynamique engagée témoigne d’une prise de conscience collective qui dépasse la simple question d’un système d’exploitation. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère où chaque utilisateur peut choisir librement ses outils, sans subir de contraintes financières ou technologiques. Pour approfondir la mobilisation, consultez cet article dédié à la mobilisation autour du support prolongé de Windows 10.

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