Depuis le 29 septembre, l’usine Ferropem située aux Clavaux, dans l’Isère, a cessé son activité en raison de la mise en place d’une mesure de chômage partiel pour ses employés. Cette décision, qui impacte toute l’équipe de l’usine, vise à faire face à une baisse significative de la demande de silicium sur le marché. Les conséquences de cette situation doivent également être prises en compte sur les autres sites de production de silicium en France.
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Mise en chômage partiel : un coup dur pour les salariés
La fermeture des fours de Ferropem affecte directement l’ensemble des 150 salariés permanents. Cette mesure de chômage partiel, qui s’étendra sur une durée de trois mois, est une réaction à la situation difficile que traverse le marché du silicium en Europe. Avec la possibilité de reconduction une fois, la mesure fait craindre des incertitudes sur la pérennité des emplois.
Les employés de l’usine des Clavaux sont les premiers à subir cette mesure au niveau hexagonal. Cette décision est symptomatique de la volatilité du secteur et de l’importance des fluctuations du marché mondial, en particulier dues à la situation économique en Chine, qui a engendré une surdémarcation des produits sur le marché européen.
La situation du marché du silicium
La demande de silicium a connu une forte baisse ces derniers mois, une tendance qui s’explique par des raisons structurelles et conjoncturelles. En effet, la surabondance de silicium en provenance de Chine a saturé le marché européen, particulièrement à cause des mesures tarifaires imposées par l’administration Trump sur les produits chinois, ce qui a modifié les flux commerciaux.
Le silicium est principalement utilisé dans des secteurs stratégiques tels que l’industrie automobile, l’aéronautique, ainsi que dans la production de panneaux photovoltaïques. Ainsi, cette baisse de demande impacte non seulement Ferropem, mais aussi d’autres sites de production de silicium en France, notamment ceux d’Anglefort et de Montricher. Ces sites pourraient être également concernés par des mesures similaires à l’avenir.
Conséquences pour l’économie locale et l’avenir de Ferropem
La mise en chômage partiel est un événement difficile pour l’économie locale de Livet-et-Gavet. En effet, Ferropem représente un acteur clé de l’emploi dans la région, et la contraction de son activité risque d’avoir des répercussions sur les entreprises sous-traitantes et les intérimaires qui dépendent directement de la production de silicium.
De plus, le climat d’incertitude lié à cette fermeture préoccupe les travailleurs quant à leur futur. Ce contexte incite à s’interroger sur la soutenabilité du modèle économique de l’usine et de ses activités face aux défis mondiaux croissants et à la transition énergétique.
Pour en savoir plus sur cette situation complexe, vous pouvez consulter cet article ici.
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