Jon Voight, acteur emblématique et fervent supporter de Donald Trump, a récemment exprimé son soutien à l’imposition de droits de douane de 100 % sur les films étrangers diffusés aux États-Unis. Dans un entretien accordé à Variety, il a souligné que la situation actuelle de Hollywood justifiait des mesures radicales pour protéger l’industrie cinématographique américaine, qui, selon lui, souffre de la délocalisation des productions. Voight accuse Hollywood d’avoir maltraité Trump et, par extension, lui-même en raison de ses opinions politiques.
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Un appel à l’aide pour Hollywood
Dans ses déclarations, Jon Voight a accentué l’urgence d’agir pour sauvegarder le cinéma américain. Il a expliqué que les productions hollywoodiennes s’effondraient, notamment parce que de nombreux studios choisissent de tourner à l’étranger pour bénéficier de coûts de production plus attractifs. Fort de son expérience, Voight insiste sur la nécessité de repenser le cadre fiscal et économique des films réalisés à l’international.
Il souligne que le plan proposé est non seulement un moyen de récolter des fonds pour le secteur, mais aussi un appel à restaurer la fierté nationale en matière de production cinématographique. « Il faut faire quelque chose, et ça fait bien longtemps qu’on aurait dû agir », déclare-t-il, exprimant ainsi son mécontentement face à une situation qui, selon lui, devient intenable.
Un soutien controversé à Trump
Voight, qui considère Trump comme un allié cher, évoque leur amitié remontant à des décennies. Leur connexion à travers le monde du cinéma, ainsi que leurs valeurs politiques communes, a mené l’acteur à défendre la position du président sur cette question. En tant qu’ambassadeur informel de Trump à Hollywood, Voight clame que la politique n’a jamais entravé les discussions sur ce projet de loi.
Ce soutien à Trump, cependant, n’est pas sans controverse. Beaucoup à Hollywood, souvent critiques envers l’ancien président, voient d’un mauvais œil toute initiative émanant de sa part, y compris celle-ci. Les opinions sont largement divisées, et certains confèrent à cette mesure un caractère protectionniste, susceptible d’avoir de lourdes conséquences pour l’industrie.
Les craintes du secteur cinématographique
Des sources anonymes au sein de diverses sociétés de production craignent que l’instauration de droits de douane sur les films étrangers n’impacte de manière négative l’ensemble de l’écosystème cinématographique. Ces inquiétudes incluent des réductions possibles du nombre de films produits et distribués en Amérique du Nord, ainsi qu’une potentielle hausse des coûts de production.
Un porte-parole de la Maison-Blanche a également indiqué que « Aucune décision n’a été prise », soulignant que l’administration explorait différentes options. L’incertitude qui entoure ces discussions est palpable, et de nombreux acteurs de l’industrie redoutent les conséquences d’une telle législation.
Une vision pour l’avenir du cinéma américain
Malgré ces réticences, Jon Voight demeure optimiste quant à la possibilité de revitaliser Hollywood. Il affirme que ses efforts, avec l’appui de quelques producteurs, ont déjà suscité beaucoup de commentaires positifs. Dans sa quête pour sauver le secteur, il souligne l’importance de travailler en collaboration avec tous les acteurs de l’industrie, sans distinction partisane.
La question des droits de douane sur les films étrangers est donc plus qu’un simple débat économique; elle est également profondément politique. Voight insiste sur le fait qu’il est temps de « tourner la page » sur les tensions qui existent dans le secteur et de se concentrer sur la survie de l’industrie cinématographique américaine. Cela pourrait donner lieu à des discussions brûlantes sur son avenir et ses défis à venir.
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