Le conseil communautaire du Lodévois et Larzac s’est réuni le 11 décembre 2024 à Lodève pour voter le budget principal ainsi que les budgets annexes de la communauté de communes. Conformément au débat d’orientations budgétaires tenu deux semaines auparavant, ce budget propose un équilibre financier prudent sans augmenter les taux d’imposition. L’exercice 2024 prévoit un fonctionnement à hauteur de 16,98 millions d’euros et un investissement de près de 3,8 millions d’euros, capitalisant sur une gestion rigoureuse des deniers publics.
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Une gestion financière prudente pour stabiliser les finances locales
Le président de la communauté, Jean-Luc Requi, a insisté sur la nécessité de conserver une approche prudente face aux incertitudes économiques. L’élaboration de ce budget repose sur l’hypothèse la plus défavorable, sans recourir à une augmentation des taxes, ce qui témoigne d’une volonté de soutenir les ménages locaux et les entreprises dans un contexte financier délicat. Cette rigueur budgétaire permet de rétablir durablement les finances communales, selon le vice-président aux finances David Bosc.
Dans un moment où de nombreuses collectivités anticipent des ajustements fiscaux pour compenser la pression sur leurs budgets, le choix du Lodévois Larzac d’éviter toute hausse des taux d’imposition se démarque. Ce positionnement vise à protéger le pouvoir d’achat des contribuables tout en maintenant les capacités d’investissement nécessaires au développement et à l’entretien des infrastructures.
Les priorités d’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement
Le vote des budgets annexes eau et assainissement a permis d’engager la discussion sur le schéma directeur qui orientera les investissements futurs. La gestion des réseaux, d’une longueur considérable de 400 km, représente un défi majeur en termes de renouvellement et de modernisation, notamment pour assurer la qualité du service et la préservation des ressources. Ce schéma devra être flexible afin de répondre aux priorités qui pourraient évoluer en fonction des besoins et des moyens disponibles.
Des interrogations ont été soulevées sur la pertinence d’étendre les installations d’assainissement collectif par rapport à des solutions non-collectives, sur des zones spécifiques. Le maire du Bosc, Jérôme Valat, a ainsi pointé la nécessité d’une évaluation précise des besoins avant tout déploiement, dans le but d’optimiser l’usage des fonds publics et de respecter l’environnement.
Débats et enjeux autour des ressources humaines et des primes
Le conseil communautaire a également abordé les aspects liés aux ressources humaines, notamment le relèvement du plafond des primes versées aux agents. Cette question a suscité des échanges animés entre élus, illustrant la complexité de concilier motivation du personnel et maîtrise des dépenses publiques. L’opposition a demandé plus de transparence sur les montants et les postes concernés.
Face à ces interrogations, les vice-présidents en charge ont défendu la situation des agents, considérant leurs salaires souvent modestes, en particulier dans les catégories C. Ils ont rappelé que ces collaborateurs jouent un rôle essentiel au service de la collectivité, malgré les contraintes territoriales et les difficultés propres à leur mission. Ce débat témoigne des défis auxquels sont confrontées les collectivités dans la gestion de leurs ressources humaines, un enjeu clé pour assurer la continuité et la qualité du service public.

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