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Le maire de Breil conteste la taxe de péréquation auprès de François Bayrou

Le maire de Breil-sur-Roya, Sébastien Olharan, a récemment exprimé son mécontentement concernant la hausse de la taxe de péréquation qui impose à sa commune une charge financière de plus en plus lourde. Face à cette situation, il a décidé d’interpeller le Premier ministre François Bayrou afin de souligner l’inadéquation de la considération de Breil-sur-Roya comme une commune riche, alors qu’elle fait face à de graves difficultés économiques et sociales, exacerbées par la catastrophe de la tempête Alex.

Une hausse préoccupante de la taxe de péréquation

En 2024, le village de la Roya devra s’acquitter de 21.744 euros dans le cadre du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC), une augmentation significative par rapport aux 16.120 euros de l’année précédente. Ce dispositif a pour but de redistribuer les richesses des collectivités les mieux dotées aux communes moins favorisées, mais dans le cas de Breil-sur-Roya, cette situation soulève de nombreuses interrogations.

Sébastien Olharan ne comprend pas cette hausse qui, selon lui, démontre une vision erronée de la réalité économique de sa commune. Il rappelle que la Chambre régionale des comptes a récemment confirmé que la situation financière de Breil-sur-Roya demeure fragile, ce qui renforce son appel à une réévaluation de la situation par l’État.

Un appel à la solidarité et à la justice

Dans sa lettre adressée à François Bayrou, le maire souligne que les communes de son intercommunalité souffrent d’une doubles peines. Non seulement elles doivent effectuer des investissements conséquents pour la reconstruction suite à la tempête Alex, mais elles subissent également une baisse significative de leurs recettes. Cette réalité rend la contribution au FPIC d’autant plus injuste.

Olharan souhaite une prise de conscience de la part du gouvernement sur ce sujet d’actualité, plaidant pour un ajustement du système de péréquation qui tiendrait compte des particularités locales. L’objectif est de permettre à sa commune, ainsi qu’à d’autres affectées par la tempête, d’accéder au soutien dont elles ont besoin.

Les réflexions au sein de la communauté de la Riviera française

Traditionnellement, c’est la communauté de la Riviera française qui prenait en charge les contributions communales au FPIC, en plus de la part intercommunale. Cependant, avec cette augmentation qui pourrait atteindre 500.000 euros pour la communauté d’agglomération, une réflexion s’impose. Une réunion entre les maires est prévue pour début août afin de discuter des solutions possibles à cette problématique.

Les communes de Saorge et de La Brigue sont exemptées de cette taxe, ce qui soulève des questions de traitement équitable entre les collectivités. Il est crucial que les élus échangent sur les moyens de limiter les impacts financiers de ces mesures sur des communes déjà éprouvées.

Les conséquences pour Breil-sur-Roya et ses voisins

La pression financière croissante sur Breil-sur-Roya pourrait avoir des répercussions importantes sur le développement local, alors que la commune est déjà confrontée à des défis considérables pour se relever de la tempête Alex. Les choix budgétaires seront encore plus difficiles, risquant d’entraver les projets d’investissement nécessaires à la revitalisation de la commune et à l’amélioration des conditions de vie des habitants.

En mettant en lumière cette situation, Sébastien Olharan espère susciter une action rapide et appropriée de la part des autorités compétentes pour préserver l’avenir de sa commune et des localités environnantes, telles que Tende et Fontan, également affectées.

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