Léon XIV, élu pape en mai 2025, ne perçoit pas de salaire pour ses fonctions, une pratique qui remonte à ses prédécesseurs. Toutefois, sa vie au Vatican est loin d’être dépourvue de confort et d’avantages. Dans cet article, nous allons explorer les divers privilèges dont il bénéficie gratuitement grâce à son statut.
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Des dépenses couvertes par le Vatican
Le nouveau pape, âgé de 69 ans, n’a pas à s’inquiéter des dépenses liées à sa vie quotidienne. En effet, le Vatican prend en charge l’ensemble de ses frais de logement, de nourriture, de santé et même de vêtements. Cela signifie qu’il n’a pas à sortir sa carte bancaire, ce qui lui permet de se concentrer sur sa mission spirituelle sans se soucier des tracas financiers. Cela avait déjà été expliqué par le pape François, qui avait affirmé en 2022 : « Je ne gagne rien. Rien de rien. On me nourrit, et si j’ai besoin de quelque chose, je demande. »
En plus de ces dépenses courantes, Léon XIV bénéficie d’un coche personnel et d’un chauffeur. Que ce soit pour se rendre dans les différents lieux saint ou pour des déplacements plus privés, tout est pris en charge par le Vatican.
Les cadeaux : une tradition papale
Un autre aspect intéressant des privilèges du pape est la possibilité de recevoir des cadeaux. Ces présents peuvent varier en valeur, allant de quelques euros à plusieurs centaines de milliers d’euros. Par exemple, le pape François a reçu une Lamborghini en 2017. En lieu et place de la garder, il a décidé de la vendre pour reverser les fonds à des œuvres caritatives. Cela montre bien que le pape peut bénéficier de biens matériels, tout en ayant une volonté philanthropique forte.
Ces cadeaux, bien que très diversifiés, sont généralement intégrés dans un budget global mystérieux, estimé à environ un milliard d’euros par an pour le Vatican. Cela suscite souvent l’intérêt et la curiosité de ceux qui se penchent sur la fonction papale et ses implications.
Les revenus annexes : un statut privilégié
Bien que Léon XIV ne touche pas de salaire en tant que pape, il a la possibilité de bénéficier de revenus annexes. Prenons par exemple le cas de Benoît XVI, son prédécesseur, qui avait droit à une allocation retraite d’environ 2.500 euros par mois après sa renonciation. Ce statut d’évêque émérite de Rome lui permettait également de toucher des droits d’auteur pour les bouquins qu’il a écrits, avec des montants dépassant les 4 millions d’euros pour son ouvrage « Jésus de Nazareth ».
Ces revenus peuvent être considérés comme un juste retour pour un homme ayant consacré sa vie à l’Église, renforçant ainsi l’idée que la fonction papale, bien que sans salaire direct, peut offrir des opportunités financières intéressantes.
Les exonérations fiscales
Un autre avantage non négligeable pour Léon XIV est l’absence d’impôts à payer. En effet, en tant que pape, il est exempté de la plupart des obligations fiscales qui pèsent sur les citoyens ordinaires. Cela signifie qu’il peut garder l’intégralité des ressources qui lui sont attribuées, qu’il s’agisse de dons, ou de récompenses financières issues de ses ouvrages et interventions publiques.
Cette absence d’imposition est une des caractéristiques qui souligne les privilèges dont jouit le pape et qui complète le tableau de sa condition privilégiée. Cela alimente souvent des débats et des réflexions sur les rôles et responsabilités du Vatican dans la société actuelle.
Pour en savoir plus sur la rémunération et les privilèges du pape Léon XIV, vous pouvez consulter des articles détaillés à ce sujet, comme ceux sur les rémunérations et privilèges du pape ou la gestion financière de la papauté.