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L’Iran Annonce la Chute d’une de Ses Principales Banques Privées

Récemment, l’Iran a abruptement annoncé la faillite de l’Ayandeh Bank, l’une de ses principales institutions financières privées. Cette annonce a été marquée par le transfert des actifs de cette banque à la banque publique Melli, qui a rassuré les déposants sur la sécurité de leurs économies. Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement fragile, exacerbé par les récentes sanctions internationales.

La faillite d’Ayandeh Bank

L’Ayandeh Bank a été fondée en 2012 et comptait environ 270 agences à travers l’Iran, dont 150 rien qu’à Téhéran. Cependant, malgré sa taille, la banque a connu des difficultés financières majeures, accumulant des pertes estimées à 5,2 milliards de dollars et se retrouvant avec près de 2,9 milliards de dettes. Les médias locaux, citant des sources officielles, indiquent que plus de 90 % des fonds de la banque avaient été prêts à des entreprises sans qu’ils ne soient remboursés.

Selon Abolfazl Najarzadeh, le directeur de l’Ayandeh Bank, la fusion avec Melli Bank est à présent « complète » et les dépôts des clients sont garantis. Cela a provoqué des files d’attente devant plusieurs agences à Téhéran, avec la police déployée pour assurer l’ordre et prévenir la panique parmi les clients préoccupés par la sécurité de leurs fonds.

Les implications économiques de la faillite

La faillite d’Ayandeh Bank éclaire un tableau économique inquiétant. Avec l’imposition de nouvelles sanctions de l’ONU en septembre et l’échec des négociations sur le nucléaire, l’économie iranienne est sous pression. Le gouvernement doit maintenant faire face à une instabilité croissante non seulement du côté des banques, mais aussi des entreprises qui dépendent de ces institutions pour leur fonctionnement quotidien.

En plus d’Ayandeh Bank, d’autres établissements, tels que Sarmayeh, Day et Sepah, sont également en grande difficulté financière. Cette situation suscite des inquiétudes sur la santé globale du secteur bancaire en Iran et sur la confiance du public envers ces institutions déjà fragilisées.

Réactions et perspectives d’avenir

La réaction des déposants face à cette situation montre une dynamique de méfiance envers le système bancaire. Les files d’attente devant les agences de Melli Bank soulignent une inquiétude générale quant à la gestion de l’argent et la stabilité des banques dans le pays. Une telle ambiance pourrait inciter davantage de personnes à retirer leurs fonds, aggravant ainsi les problèmes de liquidité.

À l’échelle internationale, cette chute des banques privées en Iran peut avoir un impact sur les relations économiques du pays. Avec la montée des sanctions, il devient crucial pour l’Iran de revoir sa stratégie économique pour éviter des scénarios similaires dans le futur. En parallèle, des questions se posent sur la manière dont le gouvernement iranien pourrait aider à stabiliser ses infrastructures financières.

Comparaison avec d’autres contextes financiers mondiaux

On peut trouver des similitudes entre la situation de l’Ayandeh Bank et des enjeux rencontrés par d’autres banques à travers le monde, comme l’alarme lancée récemment par le gouverneur de la Banque de France sur un potentiel d’asphyxie financière. En effet, la fragilité d’une grande institution peut rapidement se propager et influencer tout un secteur économique.

Un autre exemple pertinent serait l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont récemment quitté la Banque de l’OTAN, suivant l’exemple de la France. Ces mouvements illustrent à quel point les grandes économies peuvent rapidement changer de cap face à des réalités économiques inquiétantes, similaire à ce que vit actuellement l’Iran.

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