Marylise Léon affirme que toutes les options concernant les finances publiques doivent être abordées, y compris une révision vers une fiscalité plus équitable

Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, souligne l’importance d’adopter une approche globale en matière de finances publiques. Elle insiste sur le fait que toutes les options doivent être envisagées, notamment une réforme de la fiscalité, afin de garantir une répartition plus équitable des charges fiscales. Dans cette optique, des débats ouverts sur les mécanismes de financement doivent être engagés pour répondre aux défis économiques actuels.

Un appel au débat sur les finances publiques

Lors de plusieurs interventions médiatiques, Marylise Léon a exprimé son désir de voir le gouvernement s’engager dans une discussion plus approfondie sur les finances publiques. Elle a précisé qu’il est nécessaire de ne pas se concentrer uniquement sur la réduction des dépenses, mais également d’explorer les ressources fiscales. La leader syndicale a plaidé pour que toutes les facettes de la fiscalité soient discutées, afin d’aboutir à une approche plus équilibrée.

Elle a notamment mentionné que le retour à l’équilibre des finances publiques ne devrait pas reposer uniquement sur des mesures d’austérité. Selon elle, il est tout aussi essentiel de revisiter les mécanismes de taxation, notamment en ce qui concerne les plus aisés, afin de reconsidérer la fiscalité dans son ensemble.

Reformuler la fiscalité pour plus d’équité

La question d’une fiscalité plus équitable est au cœur des préoccupations de Marylise Léon. Elle propose que le gouvernement envisage de nouvelles mesures fiscales, qui pourraient inclure des augmentations d’impôts pour les plus fortunés, tout en allégeant la pression sur les ménages à revenus modestes. Ce repositionnement viserait à créer une structure fiscale moins inégalitaire, favorisant ainsi une meilleure justice sociale.

Les enjeux liés à la fiscalité ne se limitent pas uniquement à l’équité. Un discours équilibré sur le financement des dépenses publiques est également crucial. Marylise Léon suggère que l’État devrait explorer des pistes alternatives, telles que la taxation des grandes fortunes et d’autres mesures fiscales visant à diversifier les recettes publiques. Cela permettrait non seulement de réduire le déficit, mais aussi d’assurer le financement des services essentiels à la population.

Les conséquences d’une fiscalité mal équilibrée

Marylise Léon alerte également sur les conséquences d’une approche fiscale centrée uniquement sur la diminution des dépenses publiques. Elle souligne que cela pourrait placer un fardeau excessif sur les plus vulnérables, aggravant ainsi les inégalités socio-économiques. Une analyse attentive de la situation fiscale actuelle est donc impérative. La CFDT propose une réflexion sur la manière dont les réformes budgétaires peuvent être mises en œuvre afin d’éviter de pénaliser les classes populaires et la classe moyenne.

Cette question est d’autant plus pressante à l’heure où les besoins de financement des services publics, tels que la santé, l’éducation et la défense, ne cessent d’augmenter. En insistant sur la nécessité d’une réforme fiscale, Marylise Léon appelle à une prise de conscience collective concernant la nécessité de doter l’État des ressources financières nécessaires pour assurer son bon fonctionnement.

Une fiscalité au service de l’économie et de la société

Enfin, Marylise Léon soutient qu’une fiscalité révisée pourrait également stimuler l’économie. En favorisant un partage plus équitable des prélèvements fiscaux, il est possible de créer un environnement économique plus favorable aux investissements, à l’innovation et à la création d’emplois. Elle insiste sur le fait que les décisions budgétaires doivent être en adéquation avec les besoins réels de la société.

Le défi à relever est immense, mais une approche axée sur une fiscalité juste semble être une voie prometteuse. Combinée avec une vision claire des enjeux sociaux et économiques, cette réforme pourrait apporter des solutions durables face aux défis contemporains. Marylise Léon et la CFDT continuent d’interpeller le gouvernement sur la nécessité d’un débat constructif autour de ces enjeux cruciaux, inscrivant ainsi la question de la fiscalité au cœur des préoccupations publiques.