Mobilisation générale le 2 octobre : Salaires, Retraites et Budget en jeu !

Le 2 octobre s’annonce comme une journée clé pour les travailleurs et les défenseurs des services publics. Face à une politique d’austérité persistante, la mobilisation vise à réclamer des augmentations salariales, la révision des réformes des retraites et un budget juste pour l’éducation et les services publics. Alors que des mobilisations antérieures ont déjà eu un impact, ce rassemblement pourrait être décisif pour imposer un véritable changement. Découvrez les enjeux cruciaux de cette journée de mobilisation.

Un ultimatum ignoré : la nécessité d’une mobilisation

Après les mobilisations réussies des 10 et 18 septembre, l’intersyndicale a fixé un ultimatum au Premier ministre, mais ce dernier n’a pas daigné répondre aux revendications. En ignorant les besoins des agents du service public, le gouvernement confirme son engagement envers une politique d’austérité qui affecte profondément les conditions de vie des citoyens.

Pour le budget, les appels à la justice fiscale, sociale et environnementale sont plus que jamais d’actualité. Les demandes d’augmentation des salaires et d’investissement dans les services publics se font pressantes, particulièrement dans le domaine de l’éducation. L’année blanche – qui se traduit par une absence d’augmentation salariale – est un sujet de préoccupation majeur qui nécessite une mobilisation massive pour contrecarrer ces effets néfastes.

Service public d’éducation : une situation alarmante

Le service public d’éducation traverse une crise sans précédent. L’effondrement du recrutement, les classes surchargées et les coupes budgétaires résident dans la mise en œuvre continue d’une politique d’austérité. Les enseignants, les élèves et leurs familles subissent directement ces conséquences. Les conditions de travail se détériorent, et l’équipe éducative se voit contrainte de faire face à des défis de plus en plus complexes.

Pour une éducation de qualité accessible à tous, il est primordial d’augmenter les ressources humaines, de réduire le nombre d’élèves par classe et de renforcer l’accompagnement des étudiants. Les revendications portent également sur la création d’un corps de fonctionnaires pour les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), afin de garantir une prise en charge adéquate.

Une lutte pour l’égalité et contre les discriminations

La politique d’austérité ne frappe pas toutes les populations de la même manière. Les personnes les plus précarisées, notamment les personnes racisées, les personnes handicapées, ainsi que les femmes et les membres de la communauté LGBTQIA+, ressentent ces mesures de manière amplifiée. La lutte pour le coût de la vie et la dignité au travail doit donc se traduire en une contestation systématique de ces injustices.

Le mouvement social a l’opportunité de dénoncer ces inégalités exacerbées par des politiques publiques. En se mobilisant le 2 octobre, nous pouvons amplifier nos voix pour revendiquer un changement de cap affirmatif, non seulement dans le secteur de l’éducation, mais dans toute la société.

Vers une mobilisation réussie : unir nos forces

Il est essentiel que la mobilisation du 2 octobre soit massive. La grève doit être un outil clé pour faire entendre nos revendications. En organisant des assemblées générales, en discutant avec nos collègues et en participant à des actions collectives, nous pouvons construire un front uni face aux politiques d’austérité.

Cette journée représente une occasion unique de contextualiser nos revendications dans un cadre plus large. En créant des caisses de grève et en s’investissant dans des actions militantes, nous pouvons non seulement renforcer la pression sur le gouvernement, mais aussi donner un sens à notre lutte collective.

Nous ne pouvons accepter des économies sur le service public d’éducation, ni sur nos vies. L’heure est à la mobilisation et à l’action, tous ensemble le 2 octobre !

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