Ubisoft, l’un des principaux éditeurs de jeux vidéo mondial, fait face à des prévisions revues à la baisse par Deutsche Bank. Le bureau d’études a abaissé son objectif de cours de 10 à 8 euros, en raison de performances décevantes des ventes, notamment avec le lancement d’Assassin’s Creed Shadows.
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Les raisons de la révision par Deutsche Bank
Deutsche Bank s’attend à un chiffre de 430 millions d’euros pour les net bookings d’Ubisoft au deuxième trimestre, soit un recul de 4 % par rapport au consensus. Cette estimation est inférieure à l’objectif de la société de 150 millions d’euros, ce qui soulève des questions sur la trajectoire de croissance de l’entreprise. L’analyste de Deutsche Bank souligne que malgré des débuts apparemment prometteurs d’Assassin’s Creed Shadows, les ventes ont vite ralenti.
En effet, le jeu n’a réussi à écouler que 4,3 millions d’exemplaires depuis son lancement, loin derrière les attentes qui avaient été fixées. Pour mettre les choses en perspective, AC Mirage avait enregistré 5 millions d’exemplaires vendus en seulement trois mois. Cela montre une chute significative, augmentant les préoccupations concernant les performances de la franchise phare d’Ubisoft.
Un acteur clé du marché du jeu vidéo
Ubisoft est reconnu comme le troisième éditeur mondial indépendant de jeux vidéo, ayant attiré 138 millions de joueurs uniques depuis sa création en 1986. Avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros, réparti principalement entre l’Amérique du Nord (53%) et l’Europe (35%), l’éditeur a une portée commerciale considérable. L’activité s’étend sur les consoles (56%), les ordinateurs (32%) et les mobiles (6%), montrant un éventail diversifié dans son offre de produits.
Les ambitions futures de l’entreprise incluent l’intégration des nouvelles technologies, la maîtrise de la production interne à 96 %, et une augmentation de la récurrence des revenus. 64 % des revenus proviennent du « back catalogue », soulignant l’importance de ses titres classiques dans le bilan de l’entreprise. Cette stratégie est cruciale pour maintenir son positionnement sur un marché aussi compétitif.
Réaction face aux défis économiques
Le modèle d’affaires d’Ubisoft est en pleine réorganisation, avec des objectifs clairs pour réduire la base de coûts fixes de 300 millions d’euros d’ici 2027. Cela inclut la fermeture de bureaux, la baisse des effectifs, et même la vente d’actifs non essentiels. À court terme, ces changements pourraient avoir un coût, mais ils visent à renforcer la santé à long terme de l’entreprise.
La société a également prévu de créer une filiale dédiée aux marques emblématiques comme Assassin’s Creed et Far Cry, en intégrant Tencent à hauteur de 25 %. Cela devrait permettre une valorisation accrue de ses franchises tout en laissant place à l’innovation, particulièrement à travers des technologies de pointe comme le cloud computing.
Les implications sur le marché et l’avenir d’Ubisoft
La décision de Deutsche Bank intervient à un moment critique pour Ubisoft, qui traverse des périodes de turbulences en raison d’applatissements dans les performances de vente. Les investisseurs se posent des questions concernant la profitabilité opérationnelle, après une perte nette significative sur l’exercice 2024-2025. Les prévisions indiquent un retour à la rentabilité opérationnelle d’ici 2025-2026, mais cela dépendra fortement du succès des nouveaux contenus et de la gestion des coûts.
Tout cela montre à quel point le monde du jeu vidéo peut être imprévisible. Alors que certains titres prennent des ailes, d’autres peuvent souffrir de performances décevantes. Ainsi, Ubisoft doit naviguer soigneusement pour regagner la confiance des experts et des investisseurs, tout en cherchant à établir de nouveaux succès dans un paysage vidéoludique changeant.
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