Le salary-cap du Top 14, ce plafond salarial qui régule les dépenses des clubs, est au cœur de discussions intenses entre les présidents de clubs. Lors d’une réunion à Paris, plusieurs pistes ont été ébauchées pour faire évoluer ce mécanisme, avec l’objectif de trouver un équilibre entre compétitivité, santé économique des clubs et protection des joueurs. Ces orientations devraient encore être affinées lors de nouvelles rencontres avant une possible adoption en 2026. Découvrons ensemble les grands axes de cette réflexion.
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Un ajustement du plafond salarial pour plus d’équité et de compétitivité
Une des propositions majeures concerne un relèvement du plafond salarial. Actuellement fixé à 10,7 millions d’euros, le salary-cap pourrait passer à 11 millions dès la saison prochaine. Ce léger ajustement vise à compenser partiellement les conséquences économiques de la crise sanitaire, tout en maintenant la soutenabilité financière des clubs de Top 14.
En parallèle, il est envisagé d’introduire une dégressivité des crédits internationaux. Cette mesure encouragerait une meilleure répartition des joueurs internationaux dans les effectifs, avec pour objectif d’élargir les effectifs et de mieux préserver la santé des joueurs, en évitant une surcharge des clubs qui fournissent le plus de joueurs aux équipes nationales. Cette piste pourrait également réduire les écarts entre les clubs les plus « internationaux » et ceux moins pourvus.
Sortie des contrats d’image de l’assiette du plafond : une liberté retrouvée pour les joueurs
Une autre piste évoquée concerne la gestion des contrats liés à l’image des joueurs. Plusieurs stars du championnat comme Antoine Dupont, Grégory Alldritt ou Matthieu Jalibert ont récemment milité pour que ces revenus soient exclus de l’assiette du salary-cap. Cette évolution permettrait aux joueurs de mieux valoriser leur image et d’augmenter leurs revenus personnels sans peser sur la masse salariale des clubs.
En clarifiant la séparation entre contrats sportifs et contrats d’image, cette mesure donnerait plus de marges de manœuvre aux joueurs tout en préservant l’intégrité financière des clubs. Elle pourrait aussi générer un nouvel équilibre dans les négociations salariales et améliorer l’attractivité du championnat français.
Des discussions à poursuivre avant une décision finale en 2026
Il est important de souligner que ces propositions ne sont pas encore figées. Une nouvelle réunion est prévue le 16 décembre à Marseille, où présidents de Top 14 et Pro D2 affineront ces pistes. Le comité directeur de la Ligue Nationale de Rugby devrait, quant à lui, valider les mesures début 2026 en vue d’une mise en œuvre potentielle à partir de la saison 2026-2027 ou 2027-2028.
Ces évolutions interviennent dans un contexte où la question du salary-cap fait l’objet de nombreuses prises de position. Certains, comme l’entraîneur de Toulouse, expriment des réserves sur l’impact des changements à venir, tandis que d’autres clubs se concentrent sur le renforcement de leurs effectifs clés, parfois au prix de concessions budgétaires. Tout cela témoigne de l’enjeu majeur que représente la régulation financière pour le futur du rugby français.
Pour approfondir le sujet, vous pouvez également lire plusieurs analyses sur ce thème, comme les débats autour de la lutte contre la suprématie du Stade Toulousain, ou encore les positions de joueurs emblématiques Gaël Fickou et d’autres experts du rugby.

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